Demande d’un parking et d’une dépose minute à l’hôpital Tenon

A l’occasion du compte rendu de mandat du maire de Paris, M. DELANOE, le 19 novembre 2009, n’ayant pu poser une question orale, nous l’avons écrite :
Monsieur le Maire, nous vous demandons, comme nous l’avons déjà fait auprès de Mme CALANDRA, maire du 20ème, de soutenir, auprès de l’AP-HP, notre demande d’un parking visiteurs et d’une dépose minute digne de ce nom à l’hôpital TENON.

C’est une question d’ordre humain. On se rend à l’hôpital par obligation et très fragilisé. La présence d’un proche est alors un soutien indispensable.

Il serait incompréhensible et discriminatoire que la modernisation de l’hôpital Tenon, à visée régionale, ne soit pas l’occasion d’améliorer le service rendu aux patients et à leurs proches, comme c’est le cas pour les autres hôpitaux alentours, d’autant qu’il n’y a pas de parking public proche.

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Lors de la pose de la première pierre du bâtiment BUCA de l’hôpital TENON, le 16 octobre 2009, Mme CALANDRA, maire du 20ème, a, dans son discours, repris notre souhait d’un parking visiteurs.
Cette déclaration a été faite en présence de :
– Benoît LECLERCQ, directeur générale de l’AP-HP,
– Jean-Marie LE GUEN, président suppléant du conseil d’administration de l’AP-HP, député de Paris 13ème, adjoint au maire de Paris chargé de la santé publique,
– Roland GONIN, directeur de l’hôpital TENON,
– Pr Eric RONDEAU, président du comité consultatif médical,
– Serge WAJEMAN, président de la commission de surveillance, conseiller d’arrondissement chargé de la santé et des relations avec l’AP-HP.

Nous attendons des décisions qui concrétisent ce discours.         

Hôpital Tenon

Après la construction d’un bâtiment pour la recherche, l’hôpital Tenon va encore s’agrandir. 
Il est prévu de construire au carrefour Pelleport le nouveau bâtiment des urgences, BUCA, qui regroupera les activités de chirurgie, réanimation et imagerie (scanner, IRM…). Le permis de construire vient d’être accordé le 27 décembre 2007.
Voici des insertions photo du futur bâtiment BUCA (Bâtiment Urgences Chirurgie Anesthésie) vu depuis le carrefour Pelleport – vous reconnaissez,juste devant,  l’édicule du métro Pelleport.
Vue de l’avenue Gambetta (direction Mo Pelleport)
Remarquez les bâtiments de la place du métro Pelleport qui apparaissent derrière les arbres du fond

Vue dans la montée de la rue Pelleport (direction Mo Pelleport)

Vue au métro Pelleport, depuis le coin des rues Pelleport et Orfila

Plan de situation de BUCA 


Ce projet a été choisi en 2004, après un concours d’architecture organisé par l’AP-HP (Assistance Publique Hopitaux de Paris). La Ville de Paris était membre du jury. Le bâtiment aura une hauteur de 28 mètres (équivalent à 9 niveaux) au métro Pelleport et une superficie de 30 000 m2.
L’information du public ne faisait pas partie du projet : seuls deux panneaux d’informations ont été affichés en 2005 à l’intérieur de l’hôpital.

Lorsque nous les avons découverts, nous avons été surpris par l’ampleur du projet et la présentation architecturale qui en était faite. Immédiatement nous avons demandé à l’AP-HP et à la Mairie du 20ème que soit organisée une réunion d’information et une concertation.

La Mairie du 20ème nous a souvent affirmé que le projet était verrouillé et que la Ville de Paris n’avait aucun pouvoir sur les choix de l’AP-HP.
Pourtant, entre 2005 et 2007, par l’action de la Mairie, le projet a quelque peu évolué :

• La façade aveugle sur la place Paul Signac a été dotée d’ouvertures, à la demande de la Mairie du 20ème.
• La pointe gauche du bâtiment convexe a été coupée.
• Les fenêtres des étages supérieurs du bâtiment convexe ont été modifiées.
• La bâtiment barre a changé de couleur… mais sans changement de revêtement
• En deux ans, les arbres ont bien poussé !
• L’architecte a concédé des toitures végétalisées (non visibles sur ces images) sur deux bâtiments annexes – ailleurs cela « défigurerait » le projet (dixit).
Mais ces deux représentations sont des montages faits par ordinateur qui minimisent la hauteur réelle du bâtiment (voir la page suivante Vue/maquette BUCA).  
En 2005, le le texte associé à la présentation initiale évoque « un bâtiment ouvert sur la ville… dans une interface maximale entre l’hôpital et la ville »
Ce bâtiment de hauteur équivalente à 9 niveaux est « non occultant », « laisse le regard passer » mais fait « office de signal » par « la force de sa masse » ! Il sera visible depuis la place Gambetta.
En 2005, les fenêtres-vasistas prévues pour les premiers niveaux sur la place Pelleport contredisaient d’ailleurs le titre « un bâtiment ouvert sur la ville ».

Résumé de nos demandes

caducee
Supprimer le gaspillage au nom de la santé

hqe    Intégrer la Démarche Haute Qualité Environnementale (promesse faite par l’AP-HP) pour que l’entretien et le fonctionnement des bâtiments coûte moins cher, pour qu’on les construise avec des matériaux plus sûrs.
L’administration de l’AP-HP doit tirer les leçons du passé. Elle va détruire les bâtiments des années 60-70, construits avec de l’amiante (dont les médecins connaissaient déjà les dangers !). Son budget de fonctionnement pose régulièrement problème, au point, par exemple, que la chaufferie de l’hôpital TENON est en très mauvais état.

monnaie    Supprimer le hall d’entrée monumental prévu dans BUCA puisqu’il fera double emploi avec le hall vaste et sous-utlisé du bâtiment Gabriel, auquel BUCA est connecté.
climatiseurclimatiseurclimatiseur    Centraliser la climatisation pour tout l’hôpital, au lieu de faire un nouvel équipement pour chaque nouveau bâtiment. Cela coûte cher en matériel, en personnel, en entretien.
toiture_vegetalisee    Végétaliser les toitures-terrasses au dessus des locaux occupés (économies d’énergie). Aujourd’hui, suite à cette demande, seuls deux bâtiments annexes à BUCA auront des toîtures végétalisées. Pour le bâtiment principal, l’architecte trouve que cela défigurerait son projet !

les_gens
Dépenser pour répondre aux besoins des usagers

pieton    Définir un plan d’accès véhicules et piétons pour l’ensemble de l’hôpital, notamment maternité, dialyse, urgences… Cela n’est toujours pas fait.
  ambulance    Définir un plan de circulation pour les véhicules aux abords de l’hôpital. Est-il raisonnable que les ambulances venant de la Porte de Bagnolet doivent contourner l’hôpital pour accéder à l’entrée des futures urgences, au carrefour Pelleport ? La Direction de la Voirie de Paris va travailler à ce plan de circulation.
voiture    Prévoir une dépose-minute aux futures urgences (et à la maternité, à la dialyse…). Cela a été promis.     Prévoir un parking visiteurs. Le projet BUCA ne prévoit qu’un parking de 86 places pour le personnel. A qui sont-elles destinées ? (effectif prévu à BUCA : 500 personnes).         

Vue/maquette BUCA

Voici, d’après un architecte, les corrections qu’il semble falloir faire (en rouge), à la vue proposée : perspective_buca_corrigee
Ce qui n’est pas très étonnant, puisque si on calcule, d’après la hauteur du bâtiment blanc (22 m) la taille du personnage qui marche sur le trottoir, à droite de la voiture verte, on s’aperçoit qu’il fait 2.40 m ! Par un hasard extraordinaire c’est une fabuleuse équipe de basket, une nouvelle Dream Team, qui passe devant BUCA !

Une première maquette a été présentée lors de la réunion d’information du 15 juin 2006 à l’hôpital.
Une deuxième maquette a été présentée à la Mairie du 20ème, pendant une semaine, à l’occasion de la réunion d’information du 6 mars 2007. En voici quelques photos. Maquette vue du ciel P3220018
Vue du ciel, à la verticale du métro Pelleport.
Maquette entrée gambetta P3220013
Vue de l’avenue Gambetta, à la hauteur du bâtiment Gabriel.
Maquette vue pelleport P3220019
Vue de la rue Pelleport, depuis le carrefour Pelleport.

Demande

BUCA s’inscrit dans le cadre plus général de la restructuration des hôpitaux de Paris. Certains ferment, d’autres s’agrandissent, des services sont regroupés.Ce projet médical de nouveau bâtiment des urgences est très attendu par les habitants et le personnel médical, depuis plus de 15 ans.

Depuis plus de 2 ans, certains points du projet architectural nous inquiètent. Ils nous paraissent importants pour la qualité de vie des habitants du quartier, des usagers et du personnel de BUCA. Nous n’avons pas la prétention d’avoir fait le tour des problèmes. C’est pourquoi nous souhaitons qu’une concertation soit organisée, pour améliorer le projet et son insertion dans le quartier.

La concertation permet aux habitants et aux associations de poser des questions. Les responsables du projet y répondent par écrit, ce qui les engage, mais n’ont aucune obligation de tenir compte des souhaits ou des critiques exprimés, ce qui préserve leur liberté.

Mais l’AP-HP n’a jamais souhaité recueillir l’avis des habitants. Après de multiples demandes, relayées par la Mairie du 20ème, l’Administration de l’hôpital a bien voulu organiser deux réunions d’information :

• la première réunion, le 15 juin 2006, à l’hôpital Tenon, fut assez houleuse : les habitants s’inquiétaient de la hauteur du bâtiment (28 mètres sur la place Paul Signac), de la prise en compte du développement durable, du bruit des climatiseurs… Etait présent le commissaire-enquêteur chargé de l’enquête publique sur la climatisation, rendue obligatoire de par la puissance des installations.

• lors de la deuxième réunion, le 6 mars 2007, organisée à la Mairie du 20ème sous la pression d’associations toujours inquiètes quant à l’architecture et la climatisation, l’Administration de l’hôpital choisissait de présenter le projet médical avec la participation de plusieurs médecins chefs de services. Ce projet médical n’a fait l’objet d’aucune critique. En fin de réunion, des questions sur l’architecture ont quand même pu être posées à l’architecte qui était présent.

Bien sûr, aucun compte-rendu officiel de ces réunions n’a été fait.

La maquette de BUCA présentée à la Mairie du 20ème à l’occasion de la réunion du 6 mars 2007 n’était pas la même que celle qui avait été présentée à l’hôpital Tenon lors de la réunion du 15 juin 2006 : elle était tronquée et les bâtiments étaient totalement blancs.
maquette_entree_gambetta_p3220013
Maquette de BUCA avec, en dernier plan, l’immeuble des années 30 qui se trouve au 88 rue Pelleport, au coin de l’avenue Gambetta.
photo_entree_gambetta_p4090028
Vue de l’état actuel, avec les petits bâtIments DE l’hôpital Tenon, qui doivent être détruits.

La concertation n’ayant toujours pas eu lieu, nous avons organisé une pétition pour la demander. Non pour remettre en cause le projet médical, mais avec l’objectif d’
améliorer le projet architectural.
suite : Pétition
Se documenter : Charte de la concertation proposée par le Ministère de l’Environnement (1996) Visite du maire de Paris à l’hôpital Tenon (contribution financière de la Ville pour BUCA)

Pétition

Depuis plus de 2 ans que nous avons eu, par hasard, connaissance du projet, nous n’avons cessé de demander une concertation. L’administration de l’AP-HP, fidèle à sa réputation, reste sourde à cette demande.

Certes, nous savons que ce projet a été longuement mûri et conçu par des professionnels consciencieux. Mais trop de précédents montrent que dans des projets d’une telle complexité, des « points de détail » restent toujours négligés.

M. Delanoe, maire de Paris, est président du conseil d’administration de l’AP-HP. Son suppléant, M. Lhostis est un élu du 11ème arrondissement. De plus la ville finance le projet BUCA à hauteur de 3 millions d’euros.

C’est pourquoi il nous a paru utile de proposer aux habitants de signer une pétition pour demander une concertation. Nous espérons que nos élus seront sensibles au voeu exprimé par leurs électeurs.

La pétition a obtenu en juin 2007, plus de 1000 signatures d’habitants du quartier.

Chaque signataire nous a demandé de l’informer clairement et d’expliciter notre position avant de nous accorder son soutien. Personne n’était contre un nouveau bâtiment des urgences. Tous les signataires jugeaient nécessaire la concertation sur le projet architectural.

Voici l’intitulé de la pétition qui a été proposée à la signature des habitants : petition_tenon

Selon la règle de démocratie locale instituée par le maire du 20ème, la demande de concertation sera examinée par le conseil d’arrondissement du 3 juillet 2007.         

Questions

Elles concernent les points suivants :

• Utilisation de la démarche HQE (haute qualité environnementale) pour construire BUCA,

• Limitation des nuisances sonores de la climatisation,

• Aménagement des accès véhicules et parking,

• Fin de la « construction de verrues« ,

Végétalisation des toitures-terrasses,

• Réflexion sur un schéma directeur d’aménagement de l’hôpital Tenon (a moins qu’il n’existe dejà).         

Démarche HQE

La démarche HQE® (Haute Qualité Environnementale) a été initiée par l’Etat dans les années 90 pour intégrer l’approche environnementale à la construction de bâtiments. Elle est soutenue par l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Il ne faut pas confondre la démarche HQE et les matériaux HQE, comme a semblé le faire l’architecte Pascal Beau lors de la réunion du 15 juin 2006. Presque tous les matériaux ont obtenu le label HQE…

La Ville de Paris utilise de plus en plus la démarche HQE lorsqu’elle est maître d’ouvrage. De même, la région Ile de France pour la construction de nombreux lycées.

Pour les projets hospitaliers, cette démarche est utilisée :
• à Douai, 55 000 m2, en construction, bureau d’études HQE TRIBU ;
• à
Alès, 33 000 m2, en conception détaillée, bureau d’études HQE TRIBU ;
• à
Orléans, 150 000 m2 en projet, bureau d’études HQE ADRET.
Remarque : le bureau d’études HQE TRIBU est situé dans le 20ème arrondissement, rue Frédéric Lemaitre !
C’est le bureau d’études HQE qui conseille le maître d’ouvrage pour atteindre les objectifs de la démarche HQE.

Le bâtiment BUCA (28 000 m2), par sa taille, justifie tout à fait que l’on mette en œuvre cette démarche.
Pourquoi ne pas accepter que le projet soit révisé et amélioré avec l’aide d’un bureau d’études spécialisé dans la démarche HQE ?

M. Lemonnier, directeur du patrimoine et de la logistique de l’AP-HP nous a répondu le 7 juin 2007 que le projet BUCA est au niveau des exigences de la démarche HQE et qu’il est inutile de le réviser.

L’architecte Pascal Beau souligne que le bâtiment est isolé par l’extérieur, méthode très efficace qui évite les ponts thermiques et que l’épaisseur des murs extérieurs est de 40 cm. De plus, les chambres sont faites sur une trame de 3.20 m au lieu des 3.60 habituels, ce qui permet de faire un bâtiment plus compact, d’où diminution relative des échanges thermiques et inertie plus grande.

Les blocs opératoires nécessitent la climatisation. Mais le reste du bâtiment sera rafraîchi de 3° au-dessous de la température ambiante, ce qui est beaucoup plus économique qu’une climatisation.

L’AP-HP indique que le chauffage sera fourni par le réseau de vapeur de la CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain). Bien que ce choix soit plus coûteux, il est plus écologiques puisque la chaleur est fournie par les ordures ménagères (il semble toutefois que la moitié de la chaleur soit fournie par des combustibles fossiles : voir la contribution du Club D2C au Plan Local d’Urbanisme de Paris).
Mais la démarche HQE ce sont 14 cibles qui concernent :
• l’insertion locale du projet • les produits et procédés de construction
• la faible nuisance du chantier
• la gestion de l’energie, de l’eau et des déchets,
• l’entretien et la maintenance,
• le confort pour les soignants et soignés : hygrothermie, acoustique, confort visuel, confort olfactif
• la qualité sanitaire des espaces, de l’air climatisation), de l’eau.


Nous demandons que la démarche HQE soit appliquée pour réviser et améliorer le projet, avec l’aide d’un bureau d’études spécialisé qui aide l’AP-HP à l’intégrer au projet BUCA.

D’ailleurs, si la démarche HQE avait été utilisée, l’AP-HP se serait posé le problème de l’accès au bâtiment BUCA et de son insertion dans le quartier…
suite : Climatisation

Se documenter : La page de l’ADEME sur le bâtiment et la démarche HQE
Télécharger le guide
Bâtiment et démarche HQE de l’ADEME.
Télécharger l’
intervention de F. Mourgues, directeur de l’hôpital d’Alès, à HôpitalExpo 2006.
Télécharger la
synthèse du 19 mai 2006, hôpital et développement durable, à HôpitalExpo 2006.         

Climatisation

Bruit Les riverains sont inquiets des nuisances sonores de cette installation de 800 kW dont la puissance a entraîné obligation d’enquête publique et autorisation de la Préfecture de Police.

La climatisation comporte deux éléments principaux :
• les condenseurs : ils servent à évacuer la chaleur dans l’atmosphère et sont situés au niveau 9, à l’air libre,
• les compresseurs : c’est la partie la plus bruyante de l’installation ; ils sont situés au 8ème étage de BUCA, au dessus des chambres de garde et des bureaux médicaux…
Pourquoi ne pas avoir placé les compresseurs en sous-sol, comme cela a été choisi pour le tout nouveau bâtiment de recherche de Tenon, dans le bas de la rue Pelleport ?

Une réponse a été donnée par l’architecte, Pascal Beau, le 7 juin 2007 :
• cela entraînerait des pertes de charges trop importantes puisque le bâtiment fait 12 niveaux alors que le bâtiment de la recherche fait 7 niveaux,
• les compresseurs représentent un volume limité (l’équivalent de deux bureaux).
Nous aimerions être sûr qu’il s’agit du véritable argument technique et que les nuisances sonores pour le personnel à l’étage au-dessous ont été évaluées.
Est-il raisonnable de placer des équipements aussi bruyants en haut d’un bâtiment ? Qui sera gêné au 8ème étage… les médecins dans leurs bureaux… ou le personnel de garde dans ses chambres ?

Bruit Il est prévu d’entourer d’un mur en béton les condenseurs situés au niveau 9, en toiture. Ce mur constituera un écran visuel et sonore.
Pourquoi ne pas prévoir d’isolation phonique sur la partie intérieure du mur écran autour des condenseurs en toiture ?
cube_de_glace L’hôpital n’est pas connecté au réseau parisien de froid CLIMESPACE qui ne passe pas à proximité. A l’occasion de la construction du bâtiment de la recherche, qui vient d’être achevé, un groupe de production de froid a été réalisé qui fournira deux autres bâtiments voisins.
Pourquoi ne pas concevoir un site unique de production de froid pour l’ensemble de l’hôpital ?
On nous a répondu le 7 juin que cela poserait des problèmes de calorifugeage et d’entretien de canalisations. Mais comment fait CLIMESPACE pour desservir tout Paris ? Il nous semble surtout que l’hôpital Tenon manque de schéma directeur qui rationalise les installations techniques. La question reste posée…

soleil L’Association des Riverains de l’Hôpital Tenon (ADRHT) signale que lors de l’enquête publique sur la climatisation, le commissaire enquêteur a demandé: « pourquoi utiliser un gaz (R134a) à très fort effet de serre et non pas un produit comme le R410a bien moins nocif« .

L’AP-HP à répondu : « L’utilisation de R134a au lieu du R410a qui est effectivement moins nocif du point de vue de son incidence sur l’effet de serre a été dictée par le fait que le R134a présente un risque plus faible sur la sécurité des travailleurs en cas de fuite de fluide frigorigène »
Mais pourquoi ne pas utiliser le DeepCool 12a, non toxique et sans action sur l’effet de serre ?

Bruit L’action de l’Association des Riverains de l’Hôpital Tenon (ADRHT), très soucieuse des nuisances sonores a permis de révéler que lors de l’enquête publique, l’indication du niveau sonore ambiant avait été augmentée de 50% par rapport au mesures faites. Il s’agirait d’une faute de frappe… L’erreur a été rectifiée et les équipements devront donc être plus silencieux…
Quelles mesures sont prévues après la mise en fonctionnement de la climatisation ? Y a-t-il, pour l’AP-HP, engagement ou obligation de prendre des mesures correctives, sans passer par un tribunal, en cas de dépassement de l’émergence sonore autorisée ?

Bruit Nous souhaitons rappeler que le carrefour Pelleport ne se trouve pas dans une zone industrielle mais dans une zone résidentielle. Les installations de climatisation sont source de nuisance sonore permanente, ce qui est particulièrement gênant les nuits d’été. Les climatiseurs ne fleurissent pas encore sur nos façades… Il serait dommage que le bruit oblige les riverains à adopter ce type d’équipement au lieu de dormir la fenêtre ouverte. Nous soutenons totalement l’action de l’ADRHT (association des riverains) pour obtenir le minimum de nuisances sonores.
suite : Accès véhicules
Se documenter : Arrêté du 4 janvier 2007 de la Préfecture de Police autorisant l’installation de climatisation (voir dans l’annexe, les informations techniques). Arrêté du 23 janvier 1997 limitant le bruit des installations classées environnement (ici la climatisation du bâtiment BUCA)

Accès véhicules

Le bâtiment BUCA accueille les urgences ainsi que des scanners, IRM… Il est à vocation régionale et des utilisateurs de banlieue seront amenés à le fréquenter.

Or rien n’est prévu pour le stationnement des véhicules privés. Lorsqu’un proche est admis aux urgences, où se garera la famille venue le voir à toute heure du jour ou de la nuit ? Lorsqu’une femme accompagne son mari aux urgences, la contravention ou l’enlèvement du véhicule seront-ils la règle ? Lorsqu’une personne fatiguée par une chimiothérapie vient faire un scanner, où peut-elle laisser sa voiture risque de la voir enlevée ? Toutes ces personnes doivent-elles emprunter des ambulances et augmenter ainsi le déficit de la sécurité sociale ?

Ce problème de parking existe déjà pour la maternité, pour la dialyse…

Si, pour les parisiens, il est envisageable d’utiliser transports en communs ou taxis pour se rendre aux urgences, nous savons tous que cela est irréaliste pour la plupart des habitants de la banlieue. Ce n’est pas par amour de la voiture que la plupart en sont dotés ! Il suffit de consulter les temps de transport sur ratp.fr pour s’en convaincre.

Nous demandons que les scanners et IRM, les urgences, la maternité, la dialyse… soient accessibles en véhicule privé.
Pourquoi un parking n’est-il pas prévu pour les usagers, soit dans l’hôpital comme c’est le cas à l’hôpital Saint-Louis, soit à proximité, construit par la ville de Paris ?

En sous-sol de BUCA, il est prévu 86 places de parking. Or 500 personnes travailleront dans ce le bâtiment. Sera-t-il accessible à l’aide-soignante payée au smic quittant son service à 2h du matin et qui vit en banlieue pour se loger à moindre frais avec sa famille ?

D’autant plus que les pompiers ayant fait appliquer les règlements de sécurité, de nombreuses places de parking ont été supprimées dans l’enceinte de l’hôpital.

L’AP-HP dispose de plus de 5 ha de terrain et n’a toujours pas réglé le problème du parking. Il manque un schéma directeur qui organise le problème du stationnement.

Aujourd’hui, le personnel est obligé à une valse de véhicules, les derniers arrivés étant appelés en cours de journée pour déplacer leurs véhicules de façon à permettre aux premiers arrivés de partir…
Pourquoi ne pas initier la création d’un parking unique à l’occasion de la construction de BUCA ?

Il est prévu que l’accès ambulances à BUCA ne se fasse qu’en descendant la rue Pelleport car l’entrée des véhicules est en épi, dans ce sens. Les véhicules d’urgence venant de la porte de Bagnolet devront faire le tour de l’hôpital pour y accéder ! Pourtant la rue Pelleport est suffisamment large pour aménager un accès dans les deux sens (comme cela se fait déjà aux entrées munies de grilles rue Pelleport).

L’aménagement efficace de l’accès peut limiter les nuisances dues aux sirènes, ce qui est un des soucis des riverains.
Quand sera présenté un plan de circulation au voisinage de l’hôpital ?

Les accès à Paris depuis la banlieue vont être très prochainement modifiés et diminués. La Porte de Bagnolet, souvent embouteillée est déjà un problème… Pour un bâtiment d’importance régionale, il est nécessaire de prévoir un plan de liaison avec la banlieue, de façon à ce que les véhicules d’urgence puissent y accéder sans délai, éventuellement par des voies réservées.
Quand sera présenté le plan de liaison entre l’hôpital et la banlieue ?

L’entrée des ambulances est située à l’extrêmité de la rue Bretonneau dans laquelle se trouvent des groupes scolaires : école maternelle, école élémentaire et équipements sportifs.
Quels aménagements sont prévus par la Ville pour protéger les enfants des écoles ?